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Jean-Thomas Bédard

Artiste photographe

Adresse :

Saint-Joachim-de-Shefford, Québec, Canada

Biographie

Peintre, cinéaste, photographe originaire du Lac-St-Jean, Jean-Thomas Bédard a commencé à dessiner et à peindre à l’âge de 14 ans, ce qui l’a conduit à 20 ans à l’École des Beaux-Arts de Montréal puis à l’ONF où il a travaillé plus de 30 ans comme réalisateur de films d’animation et de documentaires. À 32 ans, il entreprend un voyage d’un an autour du monde où il développe sa passion pour la photographie. Il en tire une exposition intitulée Sources sur les modes de vie traditionnels dans le Sud-Est asiatique et l’Océanie qui fut présentée à Montréal et à la York University Gallery de Toronto.

Aujourd’hui, l’artiste poursuit une exploration photographique des matières et des couleurs puisées dans la nature dans des créations photographiques regroupées en plusieurs séries qui vont de l’abstraction au surréalisme. Environnementaliste engagé, l’essentiel de son inspiration vient de la richesse visuelle du littoral de l’estuaire du Saint-Laurent, de sa géologie et de ses écosystèmes, un territoire naturel qui nourrit son imaginaire poétique et son attachement au territoire. Sa production se décline en 3 séries différentes réunies par un même sujet, soit la poésie du littoral du Saint-Laurent et de ses îles. Ses œuvres ont fait l’objet d’expositions à travers le Québec et plusieurs d’entre elles font partie de collections privées ou publiques.

Démarche artistique

En tant qu’artiste et environnementaliste engagé, Bédard crée uniquement à partir des matériaux issus de la nature, explorant les variables d’une géographie intime qui se nourrit de son sentiment d’appartenance au territoire.

Depuis une décennie, il parcourt le littoral du Saint-Laurent et son estuaire, lieu emblématique par excellence qui a nourri l'imaginaire québécois, pour en saisir l’essence. À partir des formes et des textures capturées sur son littoral, l’artiste photographe élabore des espaces imaginaires, sorte de métaphore des liens que l’humain entretient avec son territoire.

Sa démarche se décline en plusieurs séries caractérisées par un traitement visuel original pour chacune d’elles. Elles évoluent du micro-paysage vers des collages numériques évoquant des figures totémiques ou des déités primitives pour se tourner ensuite vers la fusion de plusieurs images afin d’en faire émerger un monde surréel ou symbolique. Sa vision est poétique et holistique et sa pratique cherche à bâtir des ponts entre la nature et les humains. Elle nous invite à transformer notre regard pour passer du narratif de la domination de l’espèce humaine sur la nature à celui d’une nature collaborative dont l’être humain fait partie au même titre que tous les autres êtres vivants.

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