Art photographique : " La route sans fin ".
Artiste : Jean-Thomas Bédard.
2021, route 138, Basse côte-Nord , Québec, Canada.
Thème : Nature, : micro paysage, rocher, marée basse, rivage, bord de mer, littoral, fleuve Saint-Laurent, estuaire du Saint-Laurent, estran, battures.
Technique : Composition numérique à partir de la fusion de photographies .
Format oeuvre originale : 36 x 24 pouces
Format de reproduction : 18 x 12 pouces / 45,72 x 30 x 48 cm, 24 x 16 pouces / 60,96 cm x 40,64 cm et 36 x 24 pouces / 91,44 x 60,96 cm.
Couleurs dominantes : Gris, vert, mauve, brun.
Système d'accrochage inclus :
Cadre flottant
Interprétation de l'oeuvre par l'artiste :
''La route sans fin'' aurait pu aussi s'appeler Route 138 ou encore Point de fuite. C'est en effet cette route incroyable, quasi mythique tant sa construction a posé des défis colossaux, qui longe la Basse Côte-Nord, à l'est du Québec, et traverse d'immenses tourbières et des forêts d'épinettes noires. C'est une route droite à l'infini dans un milieu inhospitalier, glacial en hiver et infesté de moustiques en été. C'est cette rudesse que j'ai voulu dépeindre dans cette composition photographique qui métamorphose la route 138 en une voie pavée de pierres, grâce à la superposition d’une image d’une surface rocheuse au relief très accidenté qui déploie des teintes qui vont du chaud au froid. Au bout de la route, une lueur apparaît comme un signe d'espoir.
La route sans fin - Jean-Thomas Bédard
En tant qu’artiste et environnementaliste engagé, Bédard crée uniquement à partir des matériaux issus de la nature, explorant les variables d’une géographie intime qui se nourrit de son sentiment d’appartenance au territoire.
Depuis une décennie, il parcourt le littoral du Saint-Laurent et son estuaire, lieu emblématique par excellence qui a nourri l'imaginaire québécois, pour en saisir l’essence. À partir des formes et des textures capturées sur son littoral, l’artiste photographe élabore des espaces imaginaires, sorte de métaphore des liens que l’humain entretient avec son territoire.
Sa démarche se décline en plusieurs séries caractérisées par un traitement visuel original pour chacune d’elles. Elles évoluent du micro-paysage vers des collages numériques évoquant des figures totémiques ou des déités primitives pour se tourner ensuite vers la fusion de plusieurs images afin d’en faire émerger un monde surréel ou symbolique.Sa vision est poétique et holistique et sa pratique cherche à bâtir des ponts entre la nature et les humains. Elle nous invite à transformer notre regard pour passer du narratif de la domination de l’espèce humaine sur la nature à celui d’une nature collaborative dont l’être humain fait partie au même titre que tous les autres êtres vivants.