Art photographique : " Minganie".
Artiste : Jean-Thomas Bédard.
2021, Archipel de Mingan, Québec, Canada.
Thème : Nature, : micro paysage, rocher, marée basse, rivage, bord de mer, littoral, fleuve Saint-Laurent, estuaire du Saint-Laurent, estran, battures.
Technique : Composition numérique à partir de fusion de photographies.
Format oeuvre originale : 36 x 24 pouces
Format de reproduction : 18 x 12 pouces / 45,72 x 30 x 48 cm, 24 x 16 pouces / 60,96 cm x 40,64 cm et 36 x 24 pouces / 91,44 x 60,96 cm.
Couleurs dominantes : Gris, beige, brun, rouge.
Système d'accrochage inclus :
Cadre flottant
Interprétation de l'oeuvre par l'artiste :
Minganie est un hommage au territoire maritime de l’archipel de Mingan, sur la Côte-Nord, qu’on appelle aussi Minganie. Elle explore le potentiel de métamorphose et le pouvoir métaphorique de l’image photographique retravaillée avec les outils numériques. Cette composition nous invite à un voyage pictural et à l’expérimentation d’un espace réinventé évoquant les mystères du territoire des Îles de Mingan, sur la Côte-Nord, à partir d’images photographiées de sa riche faune ailée.
Cette œuvre fait partie de la série Géographie variable, entreprise en 2021, qui redéfinit l’esthétique de l’espace géographique du littoral du Saint-Laurent et de ses somptueuses îles.
Cette série a reçu un Silver Award au concours international New-York Photography Awards 2021, dans la catégorie professionnelle - Fine Art Photography et un Gold Award au London Photography Awards 2022, dans la catégorie Fine Art – Nature.
Minganie - Jean-Thomas Bédard
En tant qu’artiste et environnementaliste engagé, Bédard crée uniquement à partir des matériaux issus de la nature, explorant les variables d’une géographie intime qui se nourrit de son sentiment d’appartenance au territoire.
Depuis une décennie, il parcourt le littoral du Saint-Laurent et son estuaire, lieu emblématique par excellence qui a nourri l'imaginaire québécois, pour en saisir l’essence. À partir des formes et des textures capturées sur son littoral, l’artiste photographe élabore des espaces imaginaires, sorte de métaphore des liens que l’humain entretient avec son territoire.
Sa démarche se décline en plusieurs séries caractérisées par un traitement visuel original pour chacune d’elles. Elles évoluent du micro-paysage vers des collages numériques évoquant des figures totémiques ou des déités primitives pour se tourner ensuite vers la fusion de plusieurs images afin d’en faire émerger un monde surréel ou symbolique.Sa vision est poétique et holistique et sa pratique cherche à bâtir des ponts entre la nature et les humains. Elle nous invite à transformer notre regard pour passer du narratif de la domination de l’espèce humaine sur la nature à celui d’une nature collaborative dont l’être humain fait partie au même titre que tous les autres êtres vivants.